Catégories : Rencontres ABDL-infantilisme-diaper lover Diaper couple, plusieurs, lesbiennes
il y a 4 ans
C'était au cours d'une année scolaire où Je préparai mon entrée dans une grande Ecole de Commerce parisienne. J'avais 22 ans et, comme dans toute école mixte de cette qualité, la plupart des garçons et filles bénéficiait d'une aisance financière au-dessus de la normale que leur permettaient les hautes situations de leurs parents.
Ma copine de l'époque avait 19 ans et s'appelait Odile. Nous étions en phase de rupture et l'ambiance n'était pas au beau fixe. Odile avait succombé aux charmes d'un nouveau venu et s'apprêtait à m'abandonner.
J'étais l'objet des avances d'une superbe fille aux longs cheveux châtains qui n'était pourtant pas payée de retour, tant ma passion d'alors pour Odile était grande. J'ignorai donc Christine, qui pour autant nous avait invité, Odile et moi, ainsi que de nombreux autres amis à fêter l'anniversaire de ses 20 ans dans la splendide villa de campagne de ses parents, non loin de la Capitale.
Le père de Christine, diplomate souvent à l'étranger, avait émancipé sa fille et lui faisait une entière confiance, n'hésitant pas à s'absenter avec sa femme durant de longs séjours en laissant sa fille unique diriger seule une escouade de domestiques qui subvenait à ses besoins.
Ce soir-là, donc, Christine avait tout organisé, fait préparer une somptueuse soirée costumée dans la villa aux multiples pièces et renvoyé les domestiques avant d'accueillir elle-même ses nombreux invités. J'arrivai seul. Odile avait prétexté un retard pour ne pas être au rendez-vous que je lui avais donné et avait annoncé qu'elle me rejoindrait sur place sans tarder.
Depuis mon plus jeune âge, j'avais toujours eu le goût des déguisements et fabriquais la plupart du temps mes costumes selon mes préférences du moment. Probablement influencé par les costumes chatoyants du film "La Princesse de Clèves", j'avais choisi de réaliser un splendide costume de page composé d'un pourpoint sans manche en velours marine sur une chemise à larges manches et à poignets et jabot de dentelle, et d'amples trousses de satin bleu pale que complétaient une courte cape de velours cramoisi ainsi qu'un large béret a plume. J'avais loué chez un célèbre costumier parisien une paire de hautes bottes cuissardes qui montaient jusqu'au haut des cuisses.
J'avais particulièrement réussi les trousses en fabriquant une culotte très bouffante avec un métrage important de satin froncé du plus bel aspect. Pour mieux donner l'aspect du gonflant, je m'étais littéralement emmailloté dans le tissu, sans aucune couture, et avais maintenu les fronces par des élastiques aux cuisses et à la ceinture.
Comme j'étais blond avec les cheveux bouclés en abondance et qu'une fille avait tenu à me maquiller de noir les cils pour accentuer le bleu de mes yeux, je fis un certain effet en me présentant à l'assistance qui apprécia à sa juste valeur le choix du costume et la qualité de sa réalisation.
Le regard émerveillé de Christine à mon arrivée ne compensa pas le chagrin angoissé qui m'étreignait en I’ absence d'Odile. J'étais et je suis toujours très sentimental et j'avais alors une passion physique et mentale pour Odile que les fastes de la soirée et mon succès personnel n'atténuaient pas. Malgré cela, je dansais un peu, chaque fille présente voulant serrer dans ses bras ce page au sourire triste en culotte bouffante.
J'avais abandonné ma cape, mon béret et mes bottes, gardant juste une paire de très longs bas blancs qui montaient en haut des cuisses en laissant apparaître seulement une petite partie de celles-ci. Odile n'arrivait pas, et Christine, malgré ses efforts répétés, n'avait pu me faire oublier son absence. Je me vengeais sur le buffet et goûtais abusivement à toutes les boissons, espérant trouver dans l'alcool l'oubli de celle que tous les couples enlacés me rappelaient sans cesse.
La nuit était fort avancée, et chacun avait oublié le page au visage de pierrot triste isolé dans un coin de la pièce à ressasser ses malheurs et sa solitude, lorsque I'absorption d'un nouveau verre d'alcool fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Assis sur une marche d'escalier, je commençai à me sentir très mal, à voir un peu trouble, à sentir mes tempes et mon front se perler d'une sueur glacée et à entendre mon ventre gargouiller.
Odile n'était pas venue, et le chagrin que j'essayais de réprimer s'exprimait physiologiquement par des troubles de plus en plus v i o l ents. De plus, la quantité de boissons absorbée durant la soirée commençait à rendre ma vessie douloureuse d'autant que la complexité de mon emmaillotage me faisait reculer excessivement le moment d'aller me soulager aux toilettes.
Au bord des larmes, et le cœur au bord des lèvres, Je m'éloignais difficilement de la salle de danse où les couples continuaient à se bercer au rythme des slows malgré I'heure avancée, et je gagnais tant bien que mal la spacieuse salle de bains garnie d'une épaisse moquette. Ne pouvant plus marcher, je m'écroulais en gémissant, m'agrippant désespérément au rebord de la cuvette des W. C. Je commençais à pleurer sourdement au bord de l'évanouissement lorsqu'un premier hoquet envoya une gerbe de vomissures au fond de la cuvette.
A moitié étouffé, je tentais de reprendre haleine lorsqu’un deuxième hoquet prolongea le vomissement, transformant mes pleurs en profonds s a n g lots. Ne me contrôlant plus du tout, agrippé pour ne pas tomber sur la moquette et salir celle-ci, j'allais de hoquet en s a n g lot lorsque je m'aperçu à ma profonde stupéfaction horrifiée que je faisais sous moi. Chaque hoquet de vomissement s'accompagnait d'une coulée abondante de popo liquide qui emplissait ma culotte et s'étalait dans les nombreux plis du satin dont je m'étais emmaillote avec soin.
Complètement paniqué devant ce désastre, et dans un état de complet abrutissement, j'éclatais définitivement en une suite de s a n g lots sonores et syncopés qui ne firent qu'accentuer l'évacuation incontrôlée des matières qui garnissaient copieusement mes trousses, gonflées maintenant pour d'autres raisons que les habiles plissés du tissu.
Je me vidais de partout, achevant de vomir, pleurant à gros bouillons en faisant couler le noir de mes cils maquillés, et continuant à faire un interminable popo que venait aggraver le relâchement soudain de ma vessie torturée. J'allais tourner de l'œil et sombrer dans l'obscurité lorsque je sentis une main très douce me prendre la tête tandis qu'une autre main essuyait à I'aide d'une serviette éponge les salissures de ma bouche. J'apercevais alors, entre mes cils collés de noir et de pleurs, le beau visage de Christine qui me regardait avec douceur et tendresse. Des lèvres, elle me faisait signe de ne rien dire, de fermer les yeux et de me laisser aller tout entier contre elle.
Elle ramena ma tête sur sa poitrine et, doucement, commença à me bercer en achevant d'essuyer ma bouche, mes yeux et mon nez avec la tendresse maternelle qu'on accorde à son bébé. Essayant de rassembler mes esprits, je voulais lui dire l'état dans lequel j'étais sous la ceinture, d'autant que Je sentais maintenant la masse importante de popo liquide mélangée à I'urine se frayer un chemin et émerger du satin pour couler le long des cuisses et atteindre les bas et la moquette. Avant que j'aie pu prononcer un seul mot, elle me regarda tendrement comme si elle avait compris et que cela n'avait aucune importance pour elle.
Elle me berça encore un peu pour éteindre mes pleurs, me caressant les cheveux, le visage, le pourpoint et même les plis de la culotte à la limite du désastre humide et odorant, puis m'abandonna pour revenir un instant plus tard les bras chargés de deux oreillers contre lesquels elle posa doucement ma tête et d'une grande et épaisse serviette éponge qu'elle étendit sur la moquette et ramena sous mes fesses. Puis elle prit un des longs rubans de son costume de Princesse pour m'en faire un bandeau qu'elle noua délicatement sur mes yeux.
Elle me disposa ainsi, allonge sur le dos, la tête légèrement relevée, les yeux bandes et déposa un baiser prolongé sur mes lèvres entrouvertes. Elle commença ensuite à me déshabiller. Dans la torpeur qui altérait mes sensations et m'interdisait tout mouvement, je sentis qu'elle dégrafait ma ceinture et écartait les élastiques de ma culotte pour faire glisser celle-ci sur mes jambes qu'elle avait libérées de mes bas humides. Puis elle entreprit de défaire les nombreux plis de satin dans lesquels je m'étais étroitement emmailloté, et je sentis la difficulté qu'elle avait à parvenir à ses fins.
Elle écarta enfin le dernier pli et commença ma toilette sans paraître incommodée ni par le spectacle peu engageant, ni par l'odeur qui emplissait désormais la salle de bains entière. D'une main experte, aidée d’une éponge et d'une cuvette d'eau chaude, elle eût tôt fait de rendre à ma nudité offerte involontairement à ses yeux, une propreté plus en rapport avec mon étiquette d'un soir de Page à la Cour. Puis elle acheva de me dévêtir en ôtant pourpoint et chemise, non sans ponctuer ce strip-tease de nombreux et chastes baisers déposés sur le ventre, la poitrine et le cou, et dont le doux contact électrisait ma peau et entraînait d'exquises vibrations de mes sens.
Elle me sécha d'une épaisse couverture molletonnée qu'elle avait mise à chauffer après m'avoir inondé de parfum sur toutes les parties du corps, puis elle s'absenta à nouveau, me laissant dans une sorte de nuage aveugle, auréolés de douceur et d'exquises senteurs. Lorsqu'elle revint au bout d'un moment gui me parut assez long, j'étais quasiment endormi, assomme par les émotions et l'alcool que je n'avais pas encore eu le temps de résorber. Je sentis qu'elle m'habillait à nouveau d'une chemise de coton à manches courtes et qu'elle enveloppait mes fesses et mon ventre dans quelque chose d'épais et d'extrêmement doux.
Instinctivement, je sentais ma verse se durcir au contact chaud de cette douceur nouvelle, mais repliée entre mes fesses et étroitement serrée contre celles-ci, la senti pas se dresser. Je sentis ensuite qu'elle m'enfilait une culotte ajustée de bretelles ainsi que des chaussettes montantes presque jusqu'au genou. Enfin, elle se pencha sur moi, et, prenant ma tête a deux mains en glissant ses longs doigts dans mes boucles blondes, elle m'embrassa longuement et tendrement sur les lèvres en appuyant tout son corps sur le mien. Apres quelques instants prolongés ou je la sentis frémir et même gémir sourdement, elle se releva doucement.
Je distinguai qu'elle fermait la lumière juste avant de dénouer le ruban qui aveuglait mes yeux. Je voulus ouvrir ceux-ci et tendre les mains pour la retenir, mais la pièce était noire, la porte refermée. Elle était partie et la tête me tournait toujours. Je tirai à moi la couverture de molleton, et, sans même m'en apercevoir, sombrai définitivement dans un sommeil peuplé de rêves indéfinissables et de sensations de bonheurs inaccessibles à peine entrevue. Lorsque j'ouvris les yeux quelques heures plus tard, Christine était là, vêtue d'un splendide déshabille vaporeux aux multiples plis évoquant les soies et mousselines des costumes d'une autre époque. Ses longs cheveux masquaient en partie son visage que je ne distinguai pas encore.
Le soleil semblait déjà haut, mais les épais rideaux de la salle de bains occultaient la fenêtre et ne laissaient filtrer qu'une faible clarté diffuse. Dans cette pénombre reposante à mes yeux, je finis par distinguer le sourire de Christine qui, assise sur la moquette près de moi, me tenait tendrement la main dans la sienne. Elle avait dégagé la couverture de molleton et semblait admirer la façon dont elle m'avait habillé. A vrai dire, Je n'étais pas du tout en état de penser, et j'avais du mal à reconstituer le puzzle des souvenirs de la soirée. Des morceaux d'images revenaient à ma mémoire, faisant ressurgir la honte de mon comportement et de mon état.
Je me sentis frémir et rougir v i o l emment jusqu'à la pointe des oreilles et m'apprêtai à dire quelque chose, lorsqu'en soulevant la tête du fond des moelleux oreillers, je crus que celle-ci allait exploser. Un mal de crane comme jamais je n'avais ressenti me vrillait les tempes et je portai ma main à mon front en fermant les yeux et en retombant sur mes oreillers. J'étais incapable de prononcer un mot, la bouche pâteuse et une incapacité à rassembler idées m'interdisait tout moyen d'expression. Cela ne parut pas surprendre Christine qui semblait avoir tout prévu. Elle tenait en effet un verre a la main ou, probablement avaient été dissous des comprimes et le portait à mes lèvres.
D'une main, elle releva très délicatement ma tête et, de I'autre, me fit boire ce breuvage apaisant dont la fraîcheur semblait décaper agréablement ma bouche et mon estomac encore sensible au traitement douloureux que les hoquets du soir lui avaient infligé. C'est alors qu'achevant de boire et ouvrant à nouveau les yeux, je portai le regard sur I'une des grandes glaces qui me faisaient face. Quelle ne fut pas ma surprise de me voir habillé ! En bébé !
J'étais en effet vêtu d'une ravissante barboteuse bouffante rose pâle avec un plastron de smocks soutenu par des bretelles volantées qui laissait apparaître une sorte de chemisier à col tuyauté à larges manches ballons laissant les bras nus. C'était des vêtements que Christine avait issus de sa propre garde-robe. La barboteuse pour les filles avait été à la mode en tenue de plage, et son ampleur ainsi que I'élasticité des smocks, tout comme la largeur du chemisier lui avaient permis de m'habiller ainsi. Encore éberlue par ma propre image dans le miroir, je sentis alors ce que les plis de la barboteuse essayaient de masquer à I'entrejambe.
J'étais garni d'un épais matelas de couches probablement complété par une serviette éponge pliée et maintenue par des langes comme en portaient les bébés avant I'apparition des couches-culottes. Christine n'avait pas lésiné sur le nombre de couches, car l'épaisseur et la façon étroite dont j'avais été langé et emmailloté maintenaient mes jambes écartées. Une sensation indéfinissable m'envahit, mélange de honte et de bien-être. Une brusque chaleur montait de mon ventre et je sentais ma verge se durcir douloureusement. Christine sembla comprendre toutes les sensations qui 'agitaient et se pencha sur moi pour déposer quelques doux baisers sur mon front, mes joues et mes lèvres en feu. Elle prononça enfin quelques mots pour calmer l'interrogation muette que mon visage devait traduire.
-" Ne bouge pas, mon Page chéri, tu es malade et je m'occupe de toi. Ne pense à rien. Laisse toi aller contre moi et repose-toi. Ne dis surtout rien, tu as mal a la tête, ta Princesse est là et va te soigner. Tiens, mon bébé repose ta tête et bois. "
Elle sortit alors de je ne sais où un biberon de lait qu'elle avait dû mettre à chauffer et dont elle glissa la tétine entre mes lèvres. Ce faisant, elle s'allongea en partie près de moi, faisant tomber les longues boucles de ses cheveux sur mon front, mon visage et mon cou, créant par un lent mouvement de balancier une caresse originale d'une douceur exquise et électrisante. Incapable de réagir, et acceptant, sans même m'en rendre compte, son autorité empreinte de ferme douceur, je tétais goulûment le lait chaud qu'elle avait dû additionner de miel.
Elle promenait sa main restée libre sur le reste de mon corps, glissant sous les bretelles de la barboteuse pour aller de la poitrine au ventre, puis, remontant le long des cuisses entrouvertes pour caresser doucement l'épais matelas de couches sous lesquelles elle devinait la tension de ma verge chaudement emprisonnée d’ouate cellulosique. Je la vis alors se mettre à cheval sur moi, à genoux sur la moquette, ses jambes enserrant mes hanches, et ses fesses se posant délicatement sur les plis de la barboteuse à hauteur de mon ventre.
Elle se pencha en avant et, dégageant à la fois le biberon de mes lèvres humides et I'un de ses seins des nombreux voiles de son déshabillé, elle glissa la pointe de son téton à la place de la tétine en imprimant un mouvement circulaire comme pour en f o r c e r son introduction. Excité par ses caresses et sa façon d'agir, Je ne raisonnais plus et aspirait maintenant le téton comme s'il allait en sortir un nectar salvateur. Nous commencions à gémir sourdement tous les deux, moi, agrippant ses voiles pour atteindre ses fesses et les caresser, elle, alternant l'intromission de la tétine avec le bout de chacun de ses seins.
J'avais presque tout bu du biberon malgré les mouvements de plus en plus frénétiques de Christine qui avaient provoqué l'écoulement d'une partie du lait chaud sur mon visage, mon cou et l'oreiller ou reposait ma tête. Elle semblait n'en avoir cure, et, haletante, se caressai maintenant en gémissant sur les plis de ma barboteuse tendus à l'extrême par ma propre excitation.
C'est alors que je sentis comme le soir précédant mon ventre gargouiller et une douloureuse pression se faire de plus en plus intense dans mes intestins. Je ne m'expliquai pas cette subite et pressante envie de me soulager, ignorant alors que Christine avait mélange au contenu de mon biberon un puissant laxatif qui commençait à faire son effet. Sentant l'urgence de la situation, j'écartais un instant le sein qu'elle écrasait sur mes lèvres pour lui signaler mon problème.
"Christine, ma chérie. Pardonne-moi. Je ne sais pas pourquoi. J'ai soudain mal au ventre. J'ai une forte envie, je dois vite y aller..."
Dans un profond gémissement, Christine, qui n'attendait probablement que cela, excitée encore plus par ma prière angoisse, loin de s'écarter pour me permettre de rejoindre la cuvette des W. C. et soulager la douleur qui me tordait maintenant le ventre, Christine, au contraire, assura bien sa position à califourchon sur mon ventre, se redressa un peu, remonta doucement mes bras autour de ma tête en maintenant ses mains serrées sur les miennes, me regarda doucement de ses yeux magnifiques à peine entrouverts, et me dit, le souffle court
-" Non. Mon Page, mon bébé ! Ne bouge pas. Tu as mal, je sais. C'est de ma faute, mais je t'ai protégé pour ça. Tu as très envie. Tu ne peux plus te retenir... Alors, fais, mon Amour... Laisse-toi aller, fais un gros popo dans tes couches... Tu vas voir, c'est chaud et doux et tu vas te sentir mieux. Allez. Viens. Obéis à ta Princesse. Tu es son Page. C'est elle qui commande. Tu dois te laisser aller... Viens, allez, viens... "
Et en disant cela, d'un lent mouvement de va-et-vient, elle imprimait avec ses fesses une pression répétée et insistante sur les couches enserrant mon ventre. Elle me regardait droit dans les yeux, vrillant son regard dans le mien comme pour mieux me convaincre de sa décision et du fait qu'il n'y avait pas d'autre issue que celle de me laisser aller. Je ne savais plus que répondre. Je voulais protester, mais je n'osais, et tandis que les coups de boutoir de ses fesses accentuaient à la fois mon envie et mon excitation, je me mordais les lèvres en gémissants, et soudain, je sentis l'irréparable se produire.
Comme si on avait ouvert une porte au fond de mes intestins, je sentis une masse brûlante et consistante franchir mon anus et s'insinuer de f o r c e entre mes fesses, incontrôlable. Je ne pus réprimer un cri suivi d'un long gémissement que Christine étouffa d'un baiser prolonge, non sans qu'elle-même se remette à gémir en activant son va-et-vient lancinant. Les jambes écartées par I'épaisseur des couches, le ventre en proie aux coups de boutoir des fesses de Christine, je ne pouvais rien faire pour enrayer le processus et ne pouvais qu'être le propre témoin de mes sensations exacerbées par l’excitation de la situation. Les larmes aux yeux, commençant à pleurer sur ma propre incapacité à réagir et à contrôler les avènements, et simultanément au bord de l'orgasme, j'entendais Christine qui, entre deux gémissements, m'encourageait sourdement :
-" Là, c'est bien. Oh ! Je te sens, mon bébé. Continue, vas, laisse-toi aller complètement... Oui, pleure si tu en as envie. C'est bien, soulage-toi, ta Princesse est là. Elle t'aime. N'aie peur de rien. Elle s'occupe de tout... Allez, pousse encore un peu. Remplis tes couches et ta culotte. Fais pipi aussi si tu en as envie... "
Tout en laissant échapper un long gémissement, je sentais en effet, sans avoir besoin de pousser, la matière s'écouler de mes intestins, se frayer un passage entre mes fesses et s'étaler sur les couches. Cette sensation étrange était lente, progressive et semblait inéluctable. Cela paraissait interminable. Les matières chaudes et épaisses remontaient le long des fesses vers la ceinture, et simultanément, s'infiltraient vers ma verge gonflée, bloquée dans sa prison. Je sentis celle-ci baigner soudain dans une douce chaleur que je devinais humide, et c'est alors que j'explosais dans un orgasme libérateur accompagné de gros s a n g lots que Christine maîtrisa vite de multiples baisers.
Elle-même pleurait un peu en me regardant, et je sentais à son corps frémissant parcourus de v i o l ents tressaillements, qu'elle était en train de subir un long et profond orgasme. A peine ma verge avait-elle expulsé en jets v i o l ents et saccades sa semence, qu'un long pipi sembla prolonger ceux-ci, mouillant définitivement les couches et la serviette et laissant apparaître sur la barboteuse une large auréole humide qui allait s'agrandissant au point de mouiller tout le haut de mes cuisses et aussi les fesses nues de Christine reposant toujours sur mon ventre.
Elle le sentit, et après s'être frottée encore quelques instants au tissu humide, elle s’allongea de tout son long sur moi, ses jambes le long de mes jambes, son ventre contre le mien et sa bouche contre la mienne en un long et voluptueux baiser rempli d'une douceur infinie.
Elle resta longtemps ainsi, épousant tout mon corps, comme pour mieux me protéger d'un imaginaire danger. Le temps avait paru s'arrêter, et ni elle, ni surtout moi enveloppé dessous de la chaleur diffuse de mon popo et dessus de la chaleur de son propre corps, ne semblions vouloir rompre cette sensation d’éternité. Nous ne dormions pas, ne parlions pas, mais semblions partis dans un autre espace, étroitement serrés l'un contre l'autre et nous nourrissant chacun de la chaleur vibrante de l'autre. Des heures plus tard peut-être, nous émergeâmes de cette voluptueuse somnolence.
Ce fut Christine qui bougea la première, essayant de démêler mes boucles blondes de ses doigts fins, et faisant la toilette de mon visage a petits coups de langue répétés, comme une chatte le ferait à son petit. Je n'osais remuer, craignant que le moindre mouvement n'accentue l'évacuation des matières remplissant abondamment mes couches, et que celles-ci ne viennent salir la barboteuse rose déjà en partie trempée par le relâchement de ma vessie. Christine se releva, entreprit de m'ôter la barboteuse, les chaussettes et le chemisier, non sans m'avoir, comme la nuit précédente, occulté les yeux d'un large ruban de satin blanc.
En partie dévêtu et n'ayant plus sur moi que les langes, la serviette et les couches, Je sentis Christine me redresser et m'inviter à gagner à quatre pattes la baignoire encastrée dont le bord jouxtait la moquette. Sans rien voir, Je m'y laissais glisser après que Christine en eut réchauffé les parois avec l'eau chaude sous pression du jet de la douche. Une fois allongé, Christine, à genoux au bord de la baignoire, et que, d'une main tatillonne, je sentais intégralement nue, dégrafa les épingles retenant les langes, et dégagea la serviette et les couches intégralement souillées et bonnes à jeter.
Je devinai qu'elle ôtait tout ce linge et le glissait dans un sac imperméable tandis qu'elle m'arrosait copieusement l'estomac, le ventre et les cuisses, relevant d'une main chacune de mes jambes pour nettoyer consciencieusement mes fesses. Grâce à la puissance du jet et à l'évacuation rapide des matières par le tuyau, en quelques instants, j'eus I'impression d'être propre à nouveau. Christine faisait maintenant couler un bain chaud et moussant dans lequel elle vint bientôt me rejoindre, et c'est l'un contre l'autre, enlacés, que, non sans difficulté malgré la taille importante de la baignoire, elle entreprit de me laver les cheveux, le visage et le reste du corps, non sans s’appesantir sur une partie qu'elle avait senti souffrir auparavant et qu'elle caressait maintenant amoureusement d'une main savonneuse et experte.
Elle attendit que ma verge soit de nouveau dure et libre cette fois de se dresser pour doucement venir s'empaler et faire de délicieux mouvements de va-et-vient tandis qu'elle me caressait la poitrine et mordillait mes lèvres d'un doux pincement de son étincelante dentition. Je ne trouvais rien d'autre à faire que me laisser aller à ses caresses, sans offrir de résistance ni même provoquer des mouvements qui auraient pu contrarier le rythme de son balancement. J'ouvrais à peine les lèvres pour dire très doucement :
-" Je t'aime, Christine, je t'aime, mon Amour. "
Elle mit un doigt sur ma bouche comme pour m'éviter d'en dire plus et répondit d'une voix tendre et amoureuse :
-" Moi aussi je t'aime, mon Page et depuis longtemps. Maintenant tu es à moi et je suis ta Princesse. Un Page ne peut aimer que sa Princesse qu'il doit servir tendrement. Je veux te sentir t'abandonner dans mes bras, maintenant et toujours. Tu es mon Page et mon bébé aussi. Je veux te soigner, te sentir et t'aimer. Tu ne dois rien dire et obéir à ta Princesse. Juste l'aimer et te laisser caresser. Je te sens bien, mon Page... Oh ! Je t'aime, viens maintenant, coule en moi. Oh oui ! Viens, mon Amour... "
Nous connûmes une extase magnifique et simultanée, et nos corps vibrèrent longtemps, serrés l'un contre l'autre dans la douce chaleur de l'eau du bain. Nous restâmes quelques temps ainsi enlacés, puis, comme c'était son habitude, Christine bougea la première et nous rinça tous deux à grande eau. Enfin, elle glissa hors de la baignoire et tandis qu'elle s'était revêtue d'un peignoir en éponge rose, elle me roula dans une épaisse serviette éponge bleue pâle, m'interdisant silencieusement de me mettre debout. Allongé à demi, je me laissai aller à un séchage fait de caresses plus ou moins appuyées et prolongées et, enfin sec, fus invité à m'asseoir par terre et à attendre le retour de mon Amour de Christine partie dans l'une des nombreuses pièces de sa villa à la recherche de vêtements pour elle et pour moi.
J'attendis un certain temps et commençai à m'inquiéter de cette absence trop longue pour moi, lorsque Christine fit à nouveau irruption, merveilleusement habillée d'une robe de bal aux multiples jupons. Maquillée, coiffée et apprêtée, elle semblait en effet être une Princesse échappée de quelque livre d'images ou d'un ouvrage d'Histoire sur la Renaissance italienne. Sa robe de taffetas rouge aux larges plis gonflants et ses manches ballons d'une largeur inusitée sur un chemisier froncé au col montant orné d'une courte fraise de dentelle, et ses longs cheveux tombant en boucles châtains retenus par endroits par une sorte de collier vénitien, voilà en effet comment j'imaginais la Princesse de mes rêves, et la voir ainsi matérialisée devant moi me fit un effet inoubliable, mélange d'amour, de désir et de profonde admiration pour cette fille qui semblait connaître les tréfonds de mon âme et lire dans mes pensées les plus intimes.
Souriante et satisfaite de l'impression causée par son apparition, elle entra et posa sur la moquette les vêtements qu'elle avait apportés pour moi. A ma grande surprise, je reconnus mon costume de la veille ma chemise aux larges manches et au jabot de dentelle, le pourpoint de velours marine et aussi les trousses de satin bleu. Tout était là, mais impeccablement propre et superbement repassé.
Je n'en revenais pas. Les domestiques étant partis pour le week-end, j'en déduisais qu'elle avait passé le reste de sa nuit à nettoyer mon costume et surtout le satin aux nombreux plis de ma culotte bouffante que j'avais souillé involontairement. Mes bas étaient là, immaculés et secs, et Christine avait même apporté mes hautes cuissardes de daim clair.
-" Mon Amour. " Me dit-elle en souriant comme une petite fille heureuse de ma stupéfaction éblouie. " Nous allons vivre un week-end de rêve dans notre château. Je serai ta Princesse attentionnée et toi, tu seras mon Page obéissant. Je vais te servir à manger, et nous irons nous conter fleurette dans le grand parc de la villa. Comme il n'y a personne, que les murs sont hauts et qu'il fait très beau dehors, nous pourrons nous y promener jusqu'au soir. En attendant, je vais t'habiller. Et comme je veux te voir en Page, mais cette fois-ci en Page protégé, à l'abri de tout incident, laisse-moi te mettre à nouveau des couches et une serviette. "
Je ne dis rien, la laissant tout à son bonheur et acceptant même avec émotion et plaisir l'idée d'être à nouveau langé et habille de couches. Elle me fit étendre sur la moquette, la tête sur des oreillers, et glissa sous mes fesses une sorte de tablier de latex noir très fin. Puis elle étendit une serviette éponge pliée qu'elle garnit de deux épaisseurs de couches faites d’ouate cellulosique qu'elle avait coupées elle-même à ma taille dans un rouleau, car les couches-culottes n'existaient pas encore sur le marché.
Avant de m'en vêtir, elle alla chercher du talc et de la crème, et soigneusement m'enduisit toutes les fesses et le ventre d'une crème douce et onctueuse qu'elle étala en longues caresses pénétrantes. Elle alla même jusqu'à enduire de crème la raie de mes fesses encore rougies par les évènements antérieurs et lubrifier abondamment mon anus d'un doigt autoritaire, ce qui provoqua, bien sûr, une érection immédiate de ma verge qu'elle s'apprêtait à talquer. C'est alors que, se penchant délicatement dans un grand bruissement du taffetas de sa robe écarlate, elle vint affleurer mon gland de ses lèvres pour y déposer de délicats coups de langue qu'elle prolongea en gémissant d'une succion complète et répétée.
Je commençai moi-même à gémir de plaisir lorsqu'elle se redressa, me fit un sourire éclatant et dit que ce n'était plus l'heure ou pas encore l'heure pour cela, et qu'il fallait savoir résister aux envies subites et irraisonnées ! ... Un peu frustré, je reprenais à grand peine mes esprits, tandis qu'elle me talquait abondamment toute mon intimité. Elle dut attendre quelques instants que ma verge se décongestionne et pende à nouveau pour la replier entre mes fesses et rabattre étroitement dessus les deux couches d’ouate cellulosique. Puis, vérifiant attentivement la protection présumée de ces couches, elle rabattit ensuite la serviette éponge savamment pliée de façon à protéger efficacement tout risque de fuite et assurer en même temps un coussin de douceur sur le ventre et les fesses.
Enfin, comme l'on fait un paquet, Christine enveloppa-le tout dans la fine toile caoutchoutée de latex noir et assurant-le tout au moyen de larges élastiques, elle rendit l'ensemble complètement étanche. Elle avait organisé les plis de la serviette et du latex à l'entrejambe de façon à ce que je puisse resserrer en partie les jambes et marcher tout en étant efficacement protégé. Satisfaite de son œuvre, elle m'enfila les trousses en reprenant le savant arrangement des plis du satin qui, tout en assurant un aspect extérieur gonflant à souhait du plus joli effet, représentait un emmaillotage supplémentaire du fait de l'excédent de tissu, en particulier autour du haut des cuisses. Elle enfila mes bas et mes cuissardes avec une patience infinie, nimbée d'un silencieux et permanent sourire et me fit mettre enfin debout.
Me regardant dans la grande glace qui garnissait tout un mur de la salle de bains, je me trouvais en effet très à mon aise, confortablement vêtu du coussin protecteur que représentait l'ensemble de ma trousse, même s'il est vrai que l'épais matelas que j'avais entre les jambes faisait plus ressembler ma culotte bouffante à une barboteuse de bébé qu'à une trousse de Page.
Mais qui sait si les Princesses de l'époque n'habillaient pas leur Page de culottes bouffantes pour masquer justement les couches protectrices qu'on pouvait à juste raison leur faire porter. Car d'imaginer les longues heures à cheval, les attentes interminables des cérémonies de l'époque ou le service ininterrompu que réclamait parfois l'insouciance des seigneurs, laissait entrevoir l'éventualité d'accidents organiques bien compréhensibles dont une protection efficace et étudiée pouvait atténuer les effets. Je pensais à tout cela pendant que Christine achevait d'ajuster ma chemise et mon pourpoint, et le fait d'admettre que les Pages ainsi que tous ceux qui portaient des culottes bouffantes autrefois pouvaient avoir une cohorte de serviteurs à leur service, chargé de les changer, de les laver et de les langer, me rassurait quant à ma condition présente.
Je n'avais presque plus de honte, du moins vis à vis de Christine qui, à nouveau, devait partager mes pensées, car, une fois son travail achevé, elle m'embrassa, se recula pour mieux juger de mon aspect et, tout à fait satisfaite, me dit :
-" Voilà ! Mon Page chéri, te voilà prêt, tu es ravissant. Ce costume te va à ravir. On dirait qu'il a été crée pour toi. Tu as dû vivre dans une autre vie à cette époque mon Amour et, probablement, tu devais déjà porter des couches sous les plis de ta culotte, j'en suis sûre. Comment aurais-tu pu faire autrement ? Cette époque était plus pratique et devait être merveilleuse avec la beauté de ses soieries, de ses costumes, de ses châteaux et l'on devait compenser le manque de moyens d'hygiène par des solutions telles que celle-ci. Peut-être t'ai-je déjà connu autrefois et ai-je déjà amoureusement changé tes couches... Mais oui ! C'est ça, c’est pour ça que je t'aime tant et que j'aime te sentir et te voir faire comme un bébé. Allez, viens, mon Page, mon Amour, mon bébé. Viens, ta Princesse t'a préparé à manger. Viens remplir ton estomac pour mieux le vider après dans tes couches. "
Christine me conduisit par la main dans le grand salon qui avait été la salle de bal le soir précédent. Pour un spectateur de notre entrée dans l'immense living, nous devions paraître comme sortis d'un conte de fée, lorsque le Prince a sauvé la Princesse et vient la prendre pour épouse. Christine, perdue dans les jupons de sa corolle écarlate, et moi, botté de daim et emmailloté dans ma trousse aux multiples plis gonflants, nous devions sembler émerger d'une autre époque, marchant main dans la main comme si une haie d'honneur nous attendait. En fait, c'est Christine qui me conduisait vers un des angles de la pièce où quelques marches descendaient à une table basse entourée de larges coussins qu'une cheminée aux bûches rougeoyantes avait échauffés,
Juste avant de nous asseoir, elle m'entoura le torse de son bras, posant délicatement la main sur le gonflant du dos de ma culotte, et m'entraîna pour un pas de valse qu'elle fredonna, l'air joyeux. Après quelques tours où, encore étourdi des excès de la veille, je cherchais à ne point perdre un équilibre précaire, elle m’accompagna jusqu'à la table et me fit asseoir sur l'un des gros coussins qui jouxtaient la cheminée. La chaleur diffusée par le coussin surchauffé se transmit à mes cuisses et monta jusqu'à mes fesses et mon ventre, non sans créer une réaction de plaisir qui se traduisit par un brusque désir et un durcissement soudain de ma verge.
Toute érection volontaire ou non lorsque les épaisseurs de couches et la serviette comprimaient étroitement ma verge, rendait douloureuse cette dernière sans pour autant que cette douleur soit insupportable. Elle créait au contraire un surcroît de désir que le plaisir non satisfait augmentait d'autant plus. Cet agacement subtil des sens se traduisait aussi par une sorte de malaise physique proche de l'étourdissement et où l'on sentait le ventre brûler d'une sourde envie inassouvie comme les symptômes d'une brutale colique. Je m'asseyais donc dans cet état, les jambes un peu tremblantes, admirant la magnifique taille de Christine étranglée par le bustier que l'ampleur des jupons en taffetas de la robe rendait encore plus mince et fragile.
Je brûlais littéralement du désir de lui faire encore l'amour, mais me sentais si prisonnier de mes atours que je ne pus, instinctivement, que porter la main à mes couches à travers les plis de ma culotte tendue qui était prête à exploser. Christine, toujours attentive à mes moindres gestes comme une infirmière le serait pour son malade encore convalescent, sourit en voyant mon geste qui traduisait mon trouble profond. Me prenant la main, elle m'attira à elle, assise et adossée à une quantité de profonds coussins, et me fit comme un nid d'un creux de sa robe étalée autour d'elle.
-" Approche, mon Amour, viens contre moi. Je te sens troublé et presque brûlant sous ton costume. Viens écouter la belle histoire que j'ai écrite sans le savoir pour toi. Personne ne l'a encore écoutée et peut-être même jamais autre que toi ne l'écoutera. Je te l'offre, mon Page, en gage de mon Amour. "
Je m'asseyais donc, à moitié allongé, dans un grand bruissement de taffetas froissé, et posai ma tête sur sa poitrine, enivré instantanément par les odeurs mêlées de sa chair et de son parfum. Elle avait disposé face à nous un magnifique lutrin sur lequel reposait un large cahier superbement relié dont la couverture de cuir grenat était marquée à l'or fin de ses initiales. D'une main, elle attrapa une fine tartine de confiture qu'elle porta doucement à ma bouche, de l'autre, elle ouvrit le cahier à une page marquée d'un signet de velours vert.
Son élégante et fine écriture s'y dessinait, mêlant agréablement les pleins et les déliés aux majuscules de style qu'elle s'était appliquée à orner à la manière des ouvrages médiévaux. Puis, ramenant sa main vers moi, elle avait écarté la mienne crispée sur les plis du devant de ma trousse et elle-même commençait me caresser en un long mouvement de ses doigts sur le satin. Elle me donnait à manger comme à un bébé et bien qu'excité au point de ne pouvoir avaler le moindre morceau, je me laissai aller à son autoritaire décision. Comme pour un jeu, Christine faisait passer la tartine alternativement de ma bouche à la sienne et accompagnait ce simple mouvement d'une caresse tendre mais appuyée qui faisait crisser sous le satin la fine toile caoutchoutée qui enrobait ma triple épaisseur de couches protectrices.
-" Mange, mon bébé, tu dois te fortifier pour accompagner ta Princesse dans les bois. Mange et ne dis rien. Ecarte tes jambes, mon Page adoré, laisse-toi caresser en mangeant. Allez, prends une bouchée. Voilà... une pour le Page, une pour la Princesse... Je te sens trembler, mon Amour. Tu veux aimer et te laisser aller ? ... Alors, attends. Ecoute auparavant la belle histoire du Page et de la Princesse... C'est notre histoire que je te raconte. Je t'en prie, retiens-toi et écoute. "
-" Dehors, l'air frais de ce début de Printemps n'invitait pas à la rêverie romantique le long des créneaux du donjon.
Un vent assez vif s'était même levé au crépuscule et faisait rugir au loin les couloirs de ronde aux fenêtres ouvertes à tous vents. Dans la grande chambre de l'aile droite, celle de la tour d'angle qui dominait la vallée et le fleuve au loin, seuls étaient audibles les craquements des bûches que les flammes attisées par le conduit venté de la cheminée achevaient de transformer en braises ardentes. Les hautes tapisseries ainsi que les tapis épais retenaient cette source de chaleur et la diffusaient agréablement dans la pièce avec des reflets chatoyants.
Allongé sur une des fourrures aux longs poils et la tête mollement relevée par de gros coussins de soie garnis abondamment de plumes soyeuses, le Page lisait, entièrement absorbé dans la lecture du vingt-quatrième chant du poète latin Dante Aligheri. Il accompagnait ainsi, bouche bée, le poète dans sa descente aux enfers et un frisson lui parcourait le corps de temps en temps, du cou au creux de ses reins.
Comme tous les soirs, il avait revêtu son costume d'intérieur. Il avait en effet changé son pourpoint et ses trousses de velours pour une ample chemise de coton léger aux manches gonflantes retenues par de fins rubans bleus et une large et bouffante culotte de soie azurée aux rembourrages volumineux mais légers et soyeux qui masquaient impeccablement les épaisseurs de couches moelleuses qui emprisonnaient son ventre et ses fesses et lui garantissaient tout oubli organique volontaire ou non.Il avait également ôté ses longues bottes de daim beige et ses chauds collants de jour et présentait ses cuisses ouvertes et nues au rayonnement chaleureux de l'âtre.
Les ondes de chaleur diffusées le long de ses jambes remontaient à travers sa trousse jusqu'à son ventre et lui donnaient l'impression de se glisser dans un bain chaud. Tout à sa lecture, il ne vit pas un des pans de la tapisserie du fond se soulever et la Princesse entrer pieds nus à pas feutrés. Ce n'est qu'après quelques pas que le soyeux froissement du taffetas de sa robe lui fit lever les yeux et qu'il aperçut le ravissant visage qu'il aimait tant.
Vêtue d'une ample robe cramoisie jetée sur une quantité de jupons écrus, la poitrine à peine soutenue d'un fin corset de satin et les épaules couvertes seulement des lourdes mèches de sa coiffure brune, la Princesse arbora un silencieux sourire, et un doigt sur ses lèvres, elle fit comprendre au Page qu'elle ne souhaitait pas déranger sa lecture. Elle s'assit à ses pieds, non loin de l'âtre aux braises blanchissantes et posa doucement son fin visage sur les plis soyeux de la culotte de son Page en regardant au loin d'un air vague et reposé les dernières volutes de fumée s'élever dans la cheminée.
Ses doigts allongés aux fines attaches se posèrent délicatement, comme une feuille d'Automne, sur le fin duvet de peau surchauffée d'une des cuisses du Page et s'amusèrent à en parcourir l'étendue arrondie.
Remontant du genou, sa main s'arrêtait aux plis de la culotte, à la naissance de l'entrejambe, puis elle s'amusait à parcourir cette limite inv i o l able de l'autre coté de laquelle elle sentait le ventre chaud palpiter. Bientôt, ayant approché son visage et ouvert ses délicates lèvres sur une fine langue humide et chaude, elle parcourut cette même frontière en piquant ici et là sa langue écarlate dans les replis bouffants qui joignaient la cuisse de son Page.
En faisant cela, elle avait placé sa main au centre de la culotte, ses doigts tombant par l'entrejambe et pesant légèrement sur la soie tendue sur les épaisseurs protectrices de couches encore immaculées. Poursuivant malicieusement son manège, elle sentit la soie se tendre encore plus et les couches se gonfler légèrement. L'ensemble devint plus dur et plus sensible au fur et à mesure qu'elle parcourait de ses caresses muettes et de ses coups de langue tout le tour des cuisses de son Page.
Celui-ci avait délicatement laissé tomber son livre sur la fourrure et la tête rejetée légèrement en arrière et comme perdue dans les innombrables plis de sa courte fraise, il avait fermé les yeux et, de sa main droite, caressait à son tour les plis de sa trousse au bord de la ceinture.
Il porta bientôt son autre main à son visage et laissa son pouce se glisser entre ses lèvres déjà entrouvertes. La Princesse continuait en faisant peser plus fermement ses caresses sur la culotte là où elle sentait les couches se soulever et le ventre s'agiter. Bientôt, le Page, bouche ouverte, sa langue cherchant à humecter ses lèvres en feu, marqua un mouvement de balance qui accentuait encore les caresses de la Princesse et les siennes propres. Il avait légèrement relevé ses cuisses et avait glissé une main comme pour soutenir une de ses jambes, ses doigts appuyant sur les couches emprisonnant ses fesses.
Alors la Princesse prit l'une des mains du Page et la posa délicatement à l'endroit où elle-même faisait ses caresses. Elle accompagna cette main en un lent mouvement de va-et-vient et, se tournant vers son Page, les joues enfiévrées et les yeux brillants, lui murmura :
-" Oh ! Mon Page, mon Amour, je t'en prie, caresse-toi... Pour ta Princesse, là, caresse-toi devant moi. "
Elle abandonna bientôt la main du Page qui continua seul le lancinant mouvement de va-et-vient tandis que de I'autre main, il caressait par-dessous ses propres fesses à travers les couches et la soie qui bruissait à chaque geste. Le ventre de plus en plus agité du Page fit entendre un léger bruit étouffé par les épaisseurs de tissu. La Princesse léchait maintenant le visage brûlant de son Page en de longues caresses et s'arrêtait parfois plus longtemps sur les lèvres entrouvertes d'entre lesquelles s'échappait un faible murmure de plaisir auquel s'ajoutait une sourde douleur heureuse.
Les gargouillis du ventre du Page se firent entendre à nouveau tandis que celui-ci haletait un peu, ayant accéléré le mouvement sur sa culotte, jambes écartées et cuisses ouvertes à ses propres caresses. Il cherchait à remettre son pouce entre ses lèvres lorsque la Princesse l'écarta doucement pour y déposer la pointe de son sein. Une pointe durcie d'où semblait déjà s'échapper comme un sirop d'amour. Les lèvres assoiffées du Page se refermèrent sur ce téton pour y sucer la sève rafraîchissant. La Princesse appuya sa poitrine sur le visage de son Page en respirant par à-coups, commençant elle-même à se sentir prise par l'insoutenable vertige du désir. Elle posa sa main sur le ventre de son Page qui se tordait maintenant en émettant un léger bruissement. Elle le sentit dur et comme grossi d'un besoin encore inassouvi.
-" Mon Page, mon bébé, viens, laisse-toi aller... Je t'en prie, abandonne toit, laisse ton ventre s'écouler... Laisse tes couches se mouiller, va, fais dans ta culotte, tu vas voir comme c'est bon... C'est chaud et humide, tu seras bien après.
N'aie pas peur, mon bébé, ta barboteuse et tes couches te protègent... Viens, je t'en prie, ta Princesse t'attend... " Elle eut à peine le temps de terminer ces quelques paroles de désir qu'elle entendit le bruissement se transformer en un gargouillis étouffé. Elle porta sa main sur les couches de son Page par l'entrejambe comme pour soulever un bébé, à temps pour sentir ces langes emprisonnant les fesses se gonfler et répandre une chaleur soudaine qui se fit sensible malgré les épaisseurs de tissu.
Un léger râle sortait de la gorge du Page à moitié évanoui dont le ventre, après un soubresaut, avait paru se vider. Heureusement, les couches étaient là, épaisses et doublées, maintenues par les langes et les plis serrés de la soie bleutée de la barboteuse, car la Princesse entendait encore le ventre chéri de son Page achever de se vider. C'était effectivement chaud, épais et humide. Elle le sentait travers les couches et s'amusait à caresser encore l'entrejambe, comme pour mieux étaler sur les fesses cette chaleur nouvelle.
Simultanément à cet évènement qui l'émotionnait toujours profondément, cet abandon, cet oubli comme honteux de son Page, de son bébé en sa présence pour mieux marquer sa soumission à sa Princesse et son entière confiance en son Amour par l'abandon et le relâchement de ses plus intimes facultés. Elle avait senti également la précieuse liqueur d'amour s'écouler sur les couches moelleuses de l'entrejambe car maintenant la soie de la trousse était moins tendue à cet endroit.
N'y tenant plus et se sentant elle-même au bord de la défaillance et de l'évanouissement, le ventre tordu de désir et déjà les cuisses toutes mouillées au point que de fines gouttes s'écoulaient jusqu'à ses genoux et semblaient avoir éclaboussé son intimité, elle roula son Page inconscient sur lui-même et, agenouillée de part et d'autre de ses fesses, elle commença à caresser le creux de son ventre sur le tissu soyeux de la barboteuse sous laquelle elle sentait les couches gonflées et mouillées aller et venir. Elle tenait de ses deux mains les plis de sa robe de taffetas et avait laissé sa poitrine gonflée jaillir de son corset de satin. Bientôt, elle se sentit défaillir et lâcha sa robe dont les plis épais roulèrent jusque sur le dos du Page évanoui. Sa tête s'inclina, ses longs cheveux tombant de part et d'autre jusqu'à toucher les proches boucles blondes du Page qui émergeaient de la blancheur de sa fraise. Lèvres entrouvertes à son tour, les yeux fermés en un muet et douloureux plaisir, elle murmura d'une voix rendue sourde par l'émotion :
-" Oh ! Mon Page, mon Amour, je t'en prie, laisse-toi encore aller... Je veux sentir tes fesses s'ouvrir sous mon ventre brûlant et tes couches se gonfler à nouveau entre mes cuisses... Je t'en supplie, viens, fais encore une fois dans ta culotte, mon bébé à moi, mon Page, mon Amour... "
Alors, dans une sorte de demi-sommeil hébété, le Page, dans un effort inconscient, durcit son ventre, fit légèrement cambrer ses reins, ce qui eut pour effet de donner comme un coup de boutoir sur le ventre de la Princesse qui exhala une plainte de désir et d'amour. Un instant, l'effort paru vain, puis dans un léger mais sourd bruit feutré, les couches à nouveau parurent se gonfler pour laisser passage au chaud et épais contenu du ventre du Page. Le bruissement, comme celui d'un frou-frou, parut s'éterniser en une longue plainte, puis tout s'éteignit dans un dernier gargouillis.
La Princesse, dont le ventre littéralement inondé avait à son tour ouvert les vannes de son amour, s'était laissé tomber dans une dernière caresse sur son Page qui, s'étant retourné, avait reçu les lèvres ouvertes et comme m o r t es de sa Princesse sur les siennes en un long baiser que ni l'un ni l'autre ne pouvait plus interrompre. Du coup, sous la v i o l ence de cette ultime émotion, lui aussi dont l'entrejambe s'était durci à nouveau, mouilla encore ses couches et tous deux, anéantis par ce suprême et commun élan d'amour partagé et cette joie des sens excités à leur paroxysme, s'évanouirent pour de bon dans les bras l'un de l'autre pour une nuit de bonheur peuplée de rêves d'éternité.
Le feu : dans un dernier rougeoiement, ensevelissait sa dernière braise... "
-" Voilà, mon Amour, voilà cette belle histoire... Ne représente t’elle pas exactement ce que nous avons vécu ces dernières heures et ce que j'aimerais tant que nous vivions ensemble désormais ? ... Je suis toute mouillée d'envie et de désir et je te sens prêt à t'évanouir... Est-ce le fait de mes caresses ou mes talents d'écrivain t'ont-ils troublés à ce point, mon bébé ? ...
Veux-tu être le Page de cette histoire et demeurer fidèle et soumis à ta Princesse adorée ? ... Alors, commence par te laisser faire, aime-moi, laisse-toi aller... Pense à moi, à mes baisers, pense à mon corps tout entier pour toi, à mes yeux qui t'implorent, à me bouche qui s'entrouvre, à mon cou qui palpite, à mes seins dressés pour toi, à mon ventre mouillé qui t'attend... Allez, viens, mon Page, sens mes caresses, laisse exploser ton ventre. Viens mouiller tes couches... "
A chaque mot, elle accentuait sa caresse en me berçant. Une nausée subite me submergea, et soudain, dans un râle étranglé, je me mis à jouir dans mes couches. J'avais ressenti le moment extrême où tout bascule, où l'on est emporté comme un fétu dans un torrent, où le ventre entier semble la proie d'un ardent brasier, où la verge gonflée et meurtrie ne supporte plus le moindre mouvement. Secoué d'un spasme v i o l ent, la bouche ouverte, les yeux fermés, je sentais le sexe exploser et les jets de semence s'écouler en profondes saccades entre mes fesses et les couches qui les emprisonnaient.
L'orgasme était si v i o l ent que je crus un instant perdre conscience. Puis, les spasmes s'estompèrent tandis que ma verge, enfin apaisée, rendait encore quelques jets de semence qui achevaient d'humidifier le matelas de couches. Ma tête retomba sur la poitrine de Christine qui caressait maintenant mes cheveux, et dont le regard, comme voilé, trahissait le profond trouble causé par la vision de mon orgasme que ses caresses et ses paroles avaient amené. Elle acheva de m'étendre sur elle, et m'étreignant de ses bras nus, m'enveloppant dans les replis de sa somptueuse et vaste robe, elle me berça doucement au rythme des rougeoiements du feu dont les braises achevaient de se consumer.
J'étais en sueur. A la chaleur des braises s'ajoutait la chaleur interne provoquée par le bouleversement de mes sens. Tout était si extraordinaire et si inattendu. Je vivais depuis la nuit précédente une sorte de rêve éveillé qui, je le sentais, allait bouleverser ma vie entière en en tous cas, modifier profondément toute ma sensualité profonde.
Comment avais-je pu ignorer Christine auparavant, ne pas distinguer sa beauté, ne pas discerner sa sensualité, ne pas admirer sa douce autorité. J'avais l'impression de lui être destiné de toute éternité et de n'être qu'une poupée entre ses mains, de ces baigneurs silencieux que l'on habille de couches et de barboteuse et qui pleurent quand on les couche.
Je n'avais aucune honte à abdiquer toute volonté en sa présence et à laisser priorité à sa volonté faite d'imagination sensuelle et d'un dynamisme amoureux dont je n'avais qu'à me louer. Je me sentais petit, tout petit, bien au chaud dans ses bras, avec une envie d'être éternellement malade pour mériter ses soins attentifs et caressants. Christine avait repris silencieusement sa tâche inachevée, et me faisait avaler l'une après l'autre de grandes cuillerées à soupe de fromage blanc que je suçais avec appétit. Une pomme acide partagée à deux, quelques figues qu'elle portait à ma bouche avec ses dents et une demi-douzaine de bananes qu'elle tint à lécher sans les manger avant de me les donner.
Je n'en pouvais plus. A la septième banane, je criai grâce repus et satisfait, l'estomac un peu gonflé d'avoir mangé trop vite. D'autant que Christine refusait d'étancher ma soif, de peur, disait-elle, que mes couches ne soient déjà à changer avant d'aller se promener. Elle remplaça astucieusement mes envies de boisson par de longs baisers où elle faisait passer de ses lèvres aux miennes une épaisse salive sucrée qu'elle semblait pomper en abondance du tréfonds de sa gorge.
Elle me fit enfin lever, et elle-même, telle une rose rouge dont les pétales se dressent, souleva avec grâce les grands plis de ses jupons pour se retrouver sur ses pieds. Elle m'entraîna par la main d'un pas rapide mais aérien vers la porte-fenêtre qui donnait sur le magnifique parc boisé de la propriété.
Le soleil se couchait et donnait des reflets changeants et surnaturels à tout ce que ses rayons touchaient. C'était un peu comme une création permanente de couleurs inconnues sur la palette d'un peintre, et nous marchions, émerveillés, auréolés de rayons diffus dans l'herbe haute du sous-bois.
-" Mon Amour. " Dit soudain Christine en s'arrêtant, enlève mes bas et mes bottines. Je vais t'ôter tes bottes et tes collants. Nous allons marcher jambes nues dans l'herbe haute et sentir la fraîcheur des brins nous caresser la peau. Nous allons fouler la terre et sentir l'humus crisser sous nos pas. "
Christine s'assit dans l'herbe et, relevant ses jupes, me présenta ses jambes longues et fines que je pris, non sans émotion, comme de fragiles pièces de cristal. C'est en ôtant son deuxième bas que mon regard, attiré par le dessin de ses jambes et le galbe de ses cuisses, rencontra la brune toison de son intimité, trahissant l'absence d'une quelconque culotte.
-" Eh bien, mon Page chéri, que regardes-tu ainsi ? Tu n'as pas honte de porter le regard sur le sexe de ta Princesse. Tu sauras que je ne porte jamais de culotte ainsi vêtue, car je n'ai pas les bras assez grands pour relever mes jupons et retirer ma culotte si j'ai soudain envie de faire pipi. J'ai souvent mouillé mes culottes dans ces occasions et n'ayant pas de couches comme mon bébé je préfère maintenant ne plus rien mouiller. "
Ce disant, elle se laissa volontairement admirer un instant, jambes écartées, avant de rabattre le taffetas soyeux de sa robe et de se relever. Allongé à mon tour dans l'herbe fraîche, elle m'ôta prestement les cuissardes et les bas que nous abandonnâmes au pied d'un arbre.
Nous courrions maintenant, main dans la main, comme deux fous, haletant et riant, le cœur en fête, brûlant notre amour comme s'il ne devait pas y avoir de lendemain. Je me sentais plein de désir pour elle, son charme et sa douceur et je la sentais vibrante à mon contact et attentive à mes réactions. Une fois de plus, ce désir que j'avais d'elle était amplifié et comme multiplié par la sensation douce et pénétrante de mes couches humides sur ma verge durcie, que chaque enjambée électrisait par le frottement permanent du tissu ouaté sur mon sexe vibrant.
Entraîné par Christine, je suivais sa course effrénée, non sans appréhender chaque pas qui me rapprochait d'un orgasme inévitable et qui rendait encore plus court mon souffle syncopé. Encore une fois, Christine dut lire dans mes pensées, car, sans s’arrêter de courir, elle me dit, en me regardant d'un air mi-malicieux, mi-innocent :
-" Mon Amour, as-tu envie de moi ? Je veux t'entendre crier que tu m’aimes. Je veux te voir pleurer ton amour. Je veux te voir tomber à mes pieds. Je veux te ramasser évanoui dans mes bras. Je sais ce que tu sens... Retiens-toi à l'extrême... Tiens, tu n'auras droit à aimer ta Princesse, mon Page adoré, qu'à l'orée du sous-bois... Allez, cours I Cours, mais retiens-toi. "
Je ne répondis rien, mais serrai les lèvres, sentant mollir mes jambes et brûler mon ventre. Allais-je tenir ou m'écrouler avant en jouissant solitaire ? Non, je devais tenir. Un Page ne pouvait décevoir sa Princesse. Les dernières dizaines de mètres furent une t o r t u r e . Christine m'avait lâché la main et pris quelques longueurs d'avance. Elle avait débouché au soleil qui dardait ses ultimes rayons, nimbant sa silhouette d'une auréole magique.
Elle était là, souriante, à peine essoufflée, immobile, les bras tendus vers moi comme un encouragement à tenir jusqu'au bout. Elle semblait une maman qui encourage son bébé à faire ses premiers pas. Je n'en pouvais plus. Au bord des larmes et gémissant déjà, je fixai sa robe rouge comme une ultime balise. Ma chemise collait à ma peau et mes jambes n'étaient que du coton. Je franchissais les derniers mètres comme on s'élance vers une bouée salvatrice et m'écroulais dans ses bras dans un s a n g lot incoercible au moment où un flot humide jaillit de ma verge. J'avais l'impression d'un barrage éventré tant la sensation de puissance des jets de semence était grande. Jamais je n'avais joui avec autant de f o r c e . Je tombai à genoux, agrippant des deux mains les plis de la robe écarlate.
Christine me regardait, ses grands yeux dorés comme ébahis par ce spectacle. Elle semblait avoir, elle aussi, le souffle coupé par l'émotion de l'instant. Elle prit ma tête à deux mains et la plaqua sur son ventre, mon visage tout juste séparé de son sexe par les épaisseurs de ses jupons. Je respirais son odeur, tout en sentant s'écouler les derniers traits de ma semence. C'est alors que je sentis Christine se raidir et son ventre se durcir. D'une voix sourde, elle me dit :
-" Oh ! C'est bien, mon bébé. Tu as réussi, tu as tenu jusqu'au bout, jusque dans les bras de ta Princesse adorée. Laisse-toi couler maintenant... Tiens, regarde, mon Page, je t'accompagne... Tu sens, je fais pipi pour toi. Je veux partager tes sensations et me mouiller avec toi... Sens comme je fais pipi... Oh ! Ca coule sur mes cuisses et mes jambes... Oh ! Je t'aime aussi, mon Page... "
Elle serra très fort ma tête contre son ventre, tandis que j'entendais ruisseler à travers le tissu. Puis, elle se mit à trembler et à gémir, et je sus alors qu'elle m'aimait et qu'elle aussi coulait pour moi. Juste à ce moment, le soleil disparut derrière la colline dans un dernier rayon. La nuit était presque noire lorsque nous, émergeâmes lentement de la torpeur qui nous étreignait.
Sans savoir comment, nous nous retrouvions enlacés, lovés l'un contre l'autre et comme noyés dans une tempête figée de tissu couleur s a n g . Les plis du taffetas gonflés par les nombreux jupons nous faisaient un lit profond posé sur l'herbe sombre. La fraîcheur de la nuit nous saisit soudain et je sentis le corps tiède de Christine frissonner, tandis que ses paupières laissaient enfin les rayons lunaires se refléter dans ses yeux d'ambre pâle. Moi-même, encore anesthésié par la v i o l ence de l'orgasme que j'avais vécu parallèlement à celui de Christine, je sentais l'emprise du froid sur mes jambes nues, mes épaules et mon cou. Ma chemise encore trempée d’une sueur désormais glacée me collait à la peau, et seules mes trousses emprisonnant mes couches humides maintenaient une douce chaleur au creux de mon ventre et jusque sur mes fesses.
-" Mon Page, mon Amour. " Articula Christine d'une voix plaintive et cassée, comme à son dernier souffle. " Emporte-moi, prends-moi dans tes bras et ramène-moi à la maison. Je vais mourir de froid de t'avoir trop aimé... "
M'extrayant difficilement de l'engourdissement dans lequel j'étais encore plongé, je parvins à me mettre à genoux, puis soulevant Christine et la serrant contre moi, je me levai enfin et marchai pieds nus vers la maison, remettant au lendemain le soin de retrouver nos bottes et nos bas. Bien qu'assez grande, Christine était très légère du fait de sa silhouette gracile, et la porter ainsi ne me semblait pas une tache harassante.
Involontairement, j'avais passé l'un des mes bras sous sa vaste robe en la soulevant et ma main la tenait serrée à hauteur de ses fesses nues. Je percevais ainsi le frémissement de son ventre au contact de mes doigts, mais aussi l'humidité de ses cuisses abondamment mouillées jusqu'au creux de son intimité où je devinais au toucher les traces encore tièdes de son émotion amoureuse. Elle semblait s'être endormie au creux de mon épaule, ses longs cheveux tombant sur mon autre bras, et ne donnant signe de vie que par quelques faibles et lointains gémissements.
Sa robe, comme une traîne, se perdait jusqu'au sol dans l'obscurité nouvelle, et tels deux fantômes égarés, nous semblions flotter plutôt que marcher vers la villa aux vitres scintillantes.
Christine grelottait, et moi aussi lorsque nous rentrâmes enfin dans le living à la chaleur accueillante. Bien qu'éteintes depuis longtemps, les bûches de la cheminée entretenaient sous la cendre un tapis de braises encore rouges. J'avais déposé Christine sur l'épais tapis garni de coussins, la tête reposant sur l'un d'eux, et j'attisais les braises pour relancer les flammes à l'assaut de nouvelles bûches odorantes et craquantes, lorsque je m'aperçu de sa disparition.
Le temps de ponctuer mon étonnement de deux ou trois éternuements qui trahissaient un rhume naissant, et je vis revenir ma Princesse écarlate, un plateau dans les bras. De doux parfums de plantes exotiques mêlées s'échappaient d'une théière chinoise, et les odeurs chaudes qui s'en dégageaient semblaient enivrer à l'avance comme autant de D r o g u e s troublantes et inconnues.
Je grelottais toujours malgré les hautes flammes du foyer, et après m'avoir ôté le pourpoint et la chemise, Christine s'activait à me frotter le dos d'une main gantée aux senteurs de Cologne. Nous étions tous les deux, jambes et torses nus, ne gardant, elle, que sa robe et ses multiples jupons, moi, mes trousses et barboteuse aux nombreux plis bouffants.
A nouveau très active, à genoux devant moi Christine s employait à frictionner mes cuisses, mes mollets et mes pieds. Telle une nouvelle Marie-Madeleine, elle frottait mes pieds de ses cheveux soyeux, puis remontant le long des jambes, elle venait caresser le haut des cuisses, insistant malicieusement sur le bord de la culotte bouffante où le satin gonflé par l'épaisseur des couches multipliait ses plis artistiquement froncés.
La fermeté de sa poitrine ne pouvait empêcher ses mouvements rapides d'agiter les pointes de ses seins, et le spectacle de sa gorge offerte, des épaules et de sa nuque, ainsi que de ses seins comme bercés par le vent engendrait à nouveau chez moi une obscure sensation de désir.
Les caresses étudiées de Christine ne faisaient qu'accentuer la montée progressive d'une envie de la posséder, de la pénétrer et de la faire hurler, elle aussi, d'une jouissance ultime. La chaleur interne d'une fièvre naissante, causée autant par le froid antérieur que par l'excitation du moment, ajoutée au brûlant rayonnement de l'âtre incandescent, nous faisaient ruisseler et dégageaient ainsi les odeurs de nos propres corps, attisant notre désir et notre envie charnelle.
Christine me fit mettre à genoux face à elle, puis me fit boire sa tisane aux arômes capiteux. Normalement, l'importante quantité de liquide absorbée aurait dû me donner l'irrépressible envie d'uriner. Je le sentais sourdement à mon ventre ballonné, mais mon excitation était telle que ma verge gonflée et tendue sous les épaisseurs des couches n’aurait pu accomplir cette fonction, même involontairement.
La tension montait au rythme de la température ambiante. Les caresses de Christine, les frôlements de sa peau contre la mienne, le halètement de nos souffles, les gémissements furtifs et le bruissement permanent des tissus de nos vêtements rendaient l'atmosphère de désir retenu comme palpable et sensuellement insupportable.
Une sourde douleur se dégageait de nos caresses. Nous ne nous regardions pas, les yeux rivés sur un élément de notre anatomie, obnubilés tour à tour par la courbe d'un sein, le contour d'un poignet, le tracé d'une veine, le galbe d'une épaule. Soudain, Christine sortit d'un coffret argenté posé sur le plateau, un petit paquet qu'elle ouvrit et dont elle extrait ce qui semblait bien être un gros suppositoire.
-" Mon Page, mon bébé, tu dois encore une fois obéir à ta Princesse. J'ai envie de toi. Je te veux en moi... Je suis déjà toute mouillée. Je ne peux pas attendre plus longtemps.. J’ai mal au ventre, mon Amour, j'ai mal de toi. Viens vite me combler... " Mais avant de te sentir en moi je veux que tu prennes ceci, tu sais pourquoi... Ne refuse pas, mon Page... Allez, viens ! Je veux te le mettre moi-même. Penche-toi en avant. Mets-toi comme ça... Voilà ! "
En disant ces mots, elle guidait mes gestes et me fit pencher en avant, les mains sur le tapis. A quatre pattes, les fesses relevées, je la sentais desserrer la ceinture de mes trousses et y glisser ses doigts porteurs du suppositoire laxatif. J'étais encore plus excité, si cela était possible, par l'intrusion de sa main dans mon intimité. Je la sentais descendre depuis le bas de mon dos jusqu'entre les fesses, dégageant au passage les épaisseurs de couches étroitement serrées dans le latex caoutchouté. Puis s'étant frayé un chemin sans bousculer mes protections humides, je sentis ses doigts pénétrer jusqu'au plus profond de la raie des fesses, à l'entrée de mon anus brûlant.
Je croyais déjà jouir tant la sensation était excitante et nouvelle. Sous la pression agile de ses doigts, avec une lenteur comme calculée, mais aussi une douce progression inéluctable qui aurait rendu toute résistance vaine et inutile, je sentais mon anus s’ouvrir et laisser le passage au suppositoire rendu visqueux par la chaleur de l'endroit. A la suite de celui-ci, Christine semblait vouloir faire pénétrer son doigt le plus profondément possible. Elle marqua un temps d'arrêt, et en caressant de l'autre main le devant de ma culotte, faisant bruisser le tissu à l'endroit de ma verge emprisonnée elle imprima un mouvement tournant au geste de son doigt fiché profondément aux portes de mes intestins. Je crus défaillir et tomber allongé.
Je ne pouvais me retenir de crier, bientôt imité par Christine qui semblait m'encourager à exprimer mon plaisir non encore assouvi. Mes cris se transformèrent bientôt en râles et gémissements syncopés et ma vue commença à se brouiller, laissant échapper des larmes involontaires, tant mes sens étaient bouleversés. Christine, emportée par l'excitation commune provoquée par ses gestes, et comme submergée par une pulsion sadique, provoqua un brusque mouvement de va-et-vient tout en élargissant la circonvolution rapide de son doigt.
Je hurlai, incapable, dans l'ouragan sensuel qui m'agitait de déterminer la part de douleur et la part de plaisir qui entraînaient ce hurlement. L'instant d'après, comme montée du fond de mes intestins et transmise à mon ventre secoué de spasmes, je ne pus réprimer une v i o l ente nausée qui me fit vomir un peu sur le tapis. Sous ce nouveau coup porté au mælstrom de mes sens, j'éclatais en s a n g lots, pleurant bruyamment sans pouvoir me retenir, comme si le plus gros chagrin du monde tombait sur mes épaules.
Impressionnée par la v i o l ence de mes s a n g lots et apeurée par l'oubli des limites qu'elle avait pu se fixer dans cette incursion intime, Christine avait arrêté ses mouvements et, très doucement, avait retiré son doigt de mon anus et sa main de dessous l'épais matelas de couches qui garnissait mes fesses. Elle avait rétabli la protection du latex et dégagé totalement sa main de mes trousses, avant de me prendre la tête dans ses bras et de me renverser, allongé sur le dos, sur l'épais tapis de coussins moelleux chauffés par la proximité du feu.
-" Oh ! Pardon, mon bébé, mon Amour, je t'ai fait mal ! ... " Me dit-elle doucement en me berçant la tête, un peu paniquée devant le flot inextinguible de mes pleurs, provoqués d'ailleurs plus par la tension sexuelle que par une quelconque douleur.
Quelques larmes lui coulaient aussi des yeux, faisant briller l'or de ses iris et ornant de minuscules diamants ses pommettes satinées.
-" Je t'en prie, ne pleure plus, mon Page. Je t'ai fait mal, j'en suis sûre... Pardonne-moi, je t'aimais trop... Je voulais te rendre fou d'amour... Allez, c'est fini... Viens m'aimer maintenant… "
Et de même qu'elle avait glissé sa main sur mes fesses, elle introduisit à nouveau ses doigts dans ma culotte bouffante par la ceinture qu'elle n'avait pas resserrée. Mais cette fois, sa main, entrée par-devant, s'était arrêté contre ma verge toujours gonflée et serrée contre les couches, avait écarté celles-ci légèrement et, très doucement avait extrait de sa prison le précieux sexe humide et brillant qui maintenant se dressait à l'air libre.
Sans déranger aucunement l'arrangement de mes diverses couches et serviette et, au contraire, en réassurant l'étanchéité et la protection de celles-ci, Christine contemplait maintenant ma verge dressée telle un mat émergeant des vagues de satin de mes trousses. Elle se pencha pour me noyer sous un flot de baisers destinés à apaiser mes derniers s a n g lots et se plaçant à califourchon sur ma culotte bouffante, en soulevant les nombreux plis soyeux des jupons et de sa robe, elle vint à l'aveuglette s'empaler très délicatement sur ma verge dans un soupir étranglé où perçait l'excitation d'un moment très attendu.
Le temps parut s'arrêter. Immobiles, sans respirer, la bouche ouverte, les yeux fermés, nous savourions ce moment d'extase où la seconde présente prend des airs d'éternité. A l'unisson, nous restions attentifs à demeurer au sommet de la vague du plaisir dont la vibration ultime semblait atteindre chaque atome de notre corps. Tel un artiste qui accroche et maintient une note pure à l'extrémité la plus élevée de sa gamme par l'archet de son v i o l on, nous explorions chacun cette crête inv i o l ée d'un plaisir absolu.
Christine, à cheval sur mes couches, me saisit les mains et les porta à ses propres seins. Au contact de mes doigts brûlants, elle tressaillit en gémissant et prolongea ce tremblement instinctif d'un très lent et ample mouvement sensuel de va-et-vient. Les paupières closes, toute à son extase permanente, elle cherchait en aveugle ma bouche de ses doigts. Caressant mes lèvres humides de son index, elle prolongeait ce contact en l'introduisant entre mes dents et en frottant doucement celles-ci après les avoir mouillées de ma propre salive.
Elle plongeait aussi son pouce dans ma bouche et m'invitait tacitement à le sucer goulûment à la façon d'un bébé affamé. Bien qu'emporté sur les nuées de l'extase et n'ayant plus l'impression de ressentir autre chose que les ondes de plaisir qui se succédaient au rythme des mouvements voluptueux de Christine, je perçus soudain les premiers effets du gros suppositoire que les doigts effilés de ma Princesse avaient propulsé dans mon intimité.
Elle avait agi en connaissance de cause et je savais aussi l'inéluctable issue de cette médecine qu'elle m'avait imposée avec autorité, Anesthésié auparavant par les vibrations sensuelles de nos caresses, je ressentais maintenant la sourde v i o l ence qui semblait monter peu à peu du tréfonds de mes intestins. C'était une douleur diffuse, d'abord lointaine, puis de plus en plus précise, accentuée par les assauts cadencés du ventre de Christine.
Une vague nausée revenait simultanément à mes lèvres, tandis que je me sentais grelotter intérieurement, comme saisi par un froid m o r t el et pourtant brûlant. J'essayais de me contenir, mais le matelas épais des couches, de la serviette et du latex m'empêchaient véritablement de serrer les fesses. Involontairement, mon estomac bourré d'une nourriture trop vite avalée et comprimé par ma vessie également gonflée de la tisane aux vertus mystérieuses, rendit soudain un bruit sonore et prolongé. D'entendre le son des gaz échappés, à peine am o r t i par les couches et les plis du tissu satiné, me fit gémir à la fois de honte et de soulagement physique. Christine, alertée, avait ouvert les yeux et les fixait sur moi, brillants et excités.
-" Mon Page, mon Amour, tu vas être à nouveau le petit bébé qui fait dans ses couches. Tu vas à nouveau te laisser aller pour moi avant de m'aimer. Alors surtout, je t'en prie, retiens-toi encore... Attend d'avoir très mal, attend l'instant ultime où tu exploseras sans retenue. N'aie peur de rien. Laisse-moi te guider... Sois attentif à ta douleur et au plaisir. Je t'en supplie, fais-le pour moi... Tiens, regarde ! Je vais masser ton ventre ballonné... "
Joignant le geste à la parole, elle posa ses deux mains sur l'estomac torturé, et d'une caresse profonde mais appuyée, elle commença à pétrir le satin bouffant de ma simili-barboteuse avec passion et résolution. Je sentais maintenant la douleur issue de l'estomac et à peine atténuée par un premier relâchement de mes gaz, se transmettre aux intestins. Une v i o l ente envie de me soulager me tordait littéralement le ventre. Elle montait crescendo et me donnait l'impression d'un trop plein de matières dont on aurait bourré mes intestins.
Je commençais à gémir bruyamment, ne pouvant retenir par instants de petits cris lorsque la douleur trop vive agissait comme un couteau. Je suppliai des yeux Christine de ne pas prolonger ma t o r t u r e et d'abréger cette souffrance en m'autorisant à faire sous moi dans mes couches sans plus attendre, à ouvrir tous les orifices de mon anatomie intime pour soulager cette pression qui semblait distendre toutes les cellules de mon ventre.
-" Non, attend, mon Page, je t'en supplie ! Patiente encore un peu... Je te sens si bien en moi. Je te sens aussi si faible sous mes doigts. Prolonge encore un peu ton attente et ta souffrance... Tu vas voir après, ce sera magnifique, mon bébé... Tu seras bien au chaud dans tes couches remplies, noyé dans le doux chocolat de ton popo crémeux... Et je pourrai t'aimer comme j'en ai toujours rêvé... "
A chacun des mouvements lancinants de Christine, je criais maintenant, de douleur et de plaisir, excité par son ventre collé au mien, par son sexe dont je sentais par ma verge les moindres replis, par ses mains caressantes et brutales, instruments d'extase et de t o r t u r e . La sensation était extrême. Quelques gaz annonciateurs et déjà fortement humides s'étaient fait entendre à nouveau, et je me sentais arc-bouté, toutes fibres du corps tendues, à contenir la marée de matières brûlantes qui ne demandait qu'à passer en f o r c e la frontière d'un anus déjà passablement malmené. Une nouvelle nausée me submergea, m'obligeant à vomir un peu sur moi. Christine, soudain, se pencha et, sans avertissement ni douceur, plaqua son sein sur mes lèvres souillées. Son téton durci à l'extrême, se fraya un passage de f o r c e entre mes dents.
-" Ca y est, mon bébé ! Viens ! Tète-moi, suce-moi, avale-moi, prends mon lait dans ta bouche...
Et viens, laisse-toi enfin aller... Ouvre toutes grandes les portes de tes intestins. Laisse ton ventre s'écouler... Fais ton gros popo, mon Amour... Allez, pousse maintenant. Vas-y ! Je t'aime... Oh ! Je t'aime, je t'aime... "
Christine hurlait en pleurant, secouée de spasmes intenses qui la faisaient trembler des pieds à la tête. Presque instinctivement, je m'étais mis à téter goulûment son sein plaqué sur mes lèvres brûlantes et amères. Et soudain, précédant même son autorisation de quelques ultimes secondes, je sentis l'inévitable se produire, l'inéluctable et v i o l ente poussée des matières annihiler toute résistance et se frayer un passage de f o r c e par mon anus torturé, une véritable explosion intérieure, la sensation d'être soulevé par le raz-de-marée des matières bruyamment expulsées. Je sentais le popo brûlant se répandre dans toutes les directions, s'étalant sur les couches, s'insinuant dans les moindres replis.
Ayant à mon tour éclaté en s a n g lots sonores, et pleurant convulsivement au rythme des orgasmes répétés de Christine, je sentais l'impressionnante quantité de matières chercher à s'évacuer. Je continuais à faire sans retenue, sans même avoir besoin de pousser, et la sortie de l'épais contenu de mes intestins, accompagnée de nombreux bruits suggestifs et sonores, me semblait ne jamais devoir s'arrêter. Sans transition, et comme en continuité naturelle de cette évacuation incontrôlée, un orgasme soudain fit exploser ma verge.
Sous la v i o l ence des jets, Christine tressauta, au bord de l'évanouissement, émettant un gémissement permanent entrecoupé de s a n g lots. La manifestation de l'extase tant attendue et repoussée jusqu'à l'extrême limite avait décuplé la f o r c e de cet orgasme, et les saccades de semence se succédaient sans devoir se tarir. Bien qu'atténué maintenant dans sa v i o l ence, le flot d’e x c r é m e n t s, fait d'un mélange confus de popo liquide et de boules de matières consistantes, achevait de s'évacuer. Je croyais ma dernière heure arrivée. Tous mes sens exaltés jusqu'au-delà du possible s'étaient anesthésiés. L'insupportable tension de la douleur et du plaisir mélangé faisait maintenant place à une torpeur grandissante qui envahissait tous mes membres. Je ne résistais plus à rien, ne voyais plus rien, ne sentais presque plus rien...
Où étais-je ? Qui étais-je ? Que faisais-je ? je n'en savais plus rien...
-" Oh ! Mon bébé, tu fais pipi ! ... Oh ! Comme je t'aime, mon Amour Je sens ton pipi brûlant qui coule en moi... Oh oui ! C’est bon... je vais encore t'aimer... Oh oui ! Encore, encore, fais pipi, mon Amour, je t’aime.. "
Sans m'en apercevoir, privé désormais de réaction et de jugement, je sentais en effet confusément ma vessie se vider abondamment dans un flot libérateur, entraînant ma Princesse dans une nouvelle extase. Sans que ma verge, pourtant apaisée, n’ait déserté l'intimité de Christine, elle déversait maintenant une quantité impressionnante de liquide, faisant jaillir une véritable cascade du sexe tant aimé. L'urine ruisselait sur le ventre et les cuisses de Christine, arrosant copieusement la soie des jupons et le taffetas de sa robe écarlate, et inondant complètement l'ensemble de mes trousses.
De plus, alors que le cri stupéfié de Christine avait concentré mon reste d'attention sur cet évènement, je sentis au même moment le rempart de mes couches et du latex céder à l'ampleur du contenu de ma culotte. Comprimées par la position à califourchon de Christine et ses mouvements divers, les épaisseurs de tissu n'empêchaient plus maintenant l'importante masse odorante de se frayer un passage au-delà du caoutchouc protecteur. Je sentais l'intérieur de mes cuisses se couvrir très perceptiblement d'un matelas gluant et dégoulinant.
J'aurais voulu réagir, bouger, empêcher ce dernier naufrage, mais plus aucun geste ne répondait aux faibles appels de ma pensée moribonde. Je sentais Christine satisfaite, comblée mais épuisée, qui s'étendait sur moi, gardant précieusement ma verge encore brûlante dans son sexe inondé. Mon ultime sensation mélangée fut celle d'un étron de matières un peu dures qui, poussé par un dernier gaz sonore et prolongé, ne parvint néanmoins pas à atteindre les couches et s'arrêta en chemin, gardant mon anus ouvert et distendu, et celle d'un ultime baiser de Christine sur ma poitrine trempée.
Je basculai dans le noir, emporté comme un nuage par un vent d'orage, et ne revint à moi que bien longtemps après... Je vécus avec Christine plusieurs semaines d'un amour sensuel et passionné. Nous avions construit autour de nous, et pour nous uniquement, un univers onirique fait de belles histoires de Princesses et de Pages, de véritables contes de fées où chacun des fantasmes libérés par notre imagination débridée trouvait sa réalisation matérielle. Nous vivions en marge des autres et pourtant au milieu d'eux, trouvant même un plaisir nouveau et pervers à utiliser notre entourage comme autant de témoins aveugles de nos exhibitions secrètes. Nous profitions de la moindre invitation à une soirée costumée pour revêtir notre somptueuse panoplie.
Christine, magnifique comme jamais dans sa robe de bal au, taffetas écarlate et ses multiples jupons bruissants, préférait selon son humeur rester fesses et ventre nus, ou bien choisissait de porter sous sa robe une ample barboteuse garnie d'un soyeux matelas de couches épaisses qu'elle ne tardait jamais à mouiller.
Quant à moi, mes talents de couturier amateur m'avaient permis de réaliser de très beaux costumes de Page faits de larges chemises de soie et de trousses bouffantes en satin, en chintz ou en velours, dont les nombreux plis artistiquement froncés masquaient impeccablement les garnitures ouatées enrobées de tissu éponge et étroitement serrées dans une culotte de latex.
Ma démarche lente et mesurée ne permettait à personne de deviner la gêne volontaire et tant appréciée causée par ce coussin protecteur enserrant ma verge comprimée à volonté pour accroître le désir et m'amener à l'orgasme. Christine n'avait pas son pareil pour rythmer notre danse et, dans les bras l'un de l'autre, nous amener graduellement à une montée d'un plaisir mutuel qui atteignait des sommets intenses d'un mélange d'excitation sexuelle et de douleur physique.
Son sexe et ma verge, étroitement serrés dans leur cage de coton, soumis à un lent et permanent frottement contre la ouate humide, subissaient une t o r t u r e insidieuse qui souvent nous amenait à défaillir d'émotion et d'envies retenues. L'obscurité complice, la musique ambiante et l'épaisseur des étoffes de nos costumes nous permettaient tous les excès et, après avoir connu plusieurs orgasmes partagés, nous faussions rarement compagnie à l'assemblée sans avoir laissé libre cours à nos fonctions les plus intimes.
C'était souvent trempés et la culotte remplie que nous quittions la salle de bal et retournions à pied ou en voiture vers notre appartement commun. Grande organisatrice de nos débauches sensuelles, Christine me faisait assez souvent porter sous ma barboteuse bouffante et mes couches une culotte de latex étanche. Etroitement serrée aux cuisses et à la ceinture et munie d'un orifice ajusté pour isoler la verge, celle-ci comportait entre les jambes une sorte de poche plus ample équipée d'un souple tuyau de caoutchouc. Ce tuyau, délicatement introduit dans l'anus, permettait à Christine au cours de la soirée de m'injecter au fond des intestins une quantité importante de liquide chaud que je devais garder le plus longtemps possible.
L'opération prestement réalisée dans les toilettes, nous revenions danser Jusqu'au moment où, les fesses serrées, le ventre douloureusement comprimé et le cœur au bord des lèvres, je me sentais sur le point de m'évanouir. Christine me soutenait alors comme si j'avais trop bu et, sans s’attarder aux adieux, m'emmenait vers la sortie.
J'atteignais parfois la rue ou la voiture, mais souvent le simple mouvement de l'ascenseur ou la descente de l'escalier m'imposait de tout lâcher avant d'être à l'abri. Je gémissais alors tandis que Christine m'embrassait avec passion puis, tandis que jambes écartées, je sentais à chaque pas les matières se répandre bruyamment dans la poche prévue à cet effet, ma verge torturée à l'extrême par le frottement des couches et l'insoutenable excitation qui en résultait, explosait à nouveau dans un orgasme dont la v i o l ence parfois me mettait à genoux.
Au fil des mois, plus aucun tabou ne modérait notre ardeur à rechercher les ultimes moyens de décupler notre plaisir, et je me demandais parfois avec effroi jusqu'où irions-nous, jusqu'où m'entraînerait Christine trop sûre de la passion charnelle que je lui vouais à jamais. Et si une partie de ma raison s'inquiétait de ces excès une autre partie de moi-même me faisait attendre avec impatience les cascades de plaisir que l'imagination de Christine n'arrêtait pas de créer.
Une intense complicité nous unissait et nous n'imaginions pas vraiment qu'il puisse un jour y avoir un terme à notre bonheur. Je pensais être définitivement l'esclave de ma Princesse, et n'y voyais, ma foi, aucun inconvénient, lorsqu'un matin d'hiver, sept mois après notre première rencontre, Christine s'échappa de mon destin. Bien qu'ayant souhaité fêter Noël avec moi, elle avait dû accepter, les larmes n'y ayant rien fait, d'accompagner ses parents aux sports d'hiver.
La brume hivernale et le froid excessif ne permirent à personne d'en réchapper et les ailes givrées du petit avion vinrent frapper la montagne...
Elle vint souvent me voir dans les nuits qui suivirent, pour calmer mon intarissable chagrin, sans doute, ou pour éprouver à mes côtés un reste de plaisir charnel que son nouvel état ne lui permettait plus d'apprécier. Elle était toujours aussi belle, radieuse et étincelante dans sa robe aux mille reflets. Elle ne parla jamais mais son regard en disait long. Je sus qu'elle m’attendrait le temps qu'il faudrait, mais qu'un jour, je la retrouverai comme je l'avais connue. A chacune de nos rencontres, elle s'arrangeait pour me montrer ce qu'elle avait appris.
Vêtu en Page, allongé sur le lit, je l’attendais, les yeux fermés et, lorsque, enfin libéré, mon esprit s'ouvrait à sa lumière, je la devinais comme toujours, attentive, amoureuse et imaginative. Souvent, elle m'enrobait dans une nuée de bonheur palpable, s'approchait en vibrant et me faisait vibrer à mon tour, faisant monter en moi une onde de plaisir. Me caressant de courants tour à tour chauds et frais, elle me faisait planer longuement au-dessus de plaines bleutées. M'abandonnant par instants, elle revenait au plus vite et, d'abandons en retrouvailles plus intimement ressentis qu'à l'état physique, elle excitait chez moi je ne sais quelle fibre spirituelle.
Et lorsque, enfin étourdi de plaisirs et d'angoisses partagés, je sentais sombrer ma conscience attentive, elle plongeait en moi comme un éclair de foudre lumineuse. Et alors que je croyais brûler à son contact surnaturel et me consumer en fumée, j'éclatais au contraire en une indicible sensation de bonheur...
Comme si des milliards de fraîches bulles de champagne avaient investi chacune de mes cellules et les avaient fait exploser en une myriade de petites étoiles lumineuses.
Le choc était trop grand, trop beau et trop intense… Je me réveillais immanquablement l'âme chavirée et les sens bouleversés au plus haut degré. Comme d'habitude, il était trois, quatre heures du matin, et j'oscillais longtemps entre deux mondes.
Et toujours, comme s'il s'était agi d'un rite immuable et compris uniquement de Christine et de moi, sans qu'une once de ma volonté ait été mise en jeu, je me sentais humide, mes couches abondamment mouillées, ma verge apaisée, noyée dans sa ouate trempée. Parfois même, ma culotte était pleine sans que je ne me sois aperçu un seul instant du moment fatal du relâchement de mes organes.
Et alors, quand je m'interrogeais silencieusement sur cet état non voulu, invariablement, je sentais à cet instant une faible pression sur mes lèvres, un nuage de douceur et de tendresse qui me faisait vibrer.
Christine était là. Je la sentais. Et ma radieuse Princesse en souriant me donnait un baiser.
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